Bories 3, la plongée c'est pas pour demain (et puis, est-ce bien raisonnable ?)
Stoche a fait miroiter quelques flaquettes audoises pour attirer Guillaume. Sauf que les flaquettes en question sont difficiles à atteindre, on l'a vu déjà en réouvrant le Cinquantenaire. Ce coup-ci, Guillaume souhaitait voir les Bories, dans le lit du Cros. Qu'à cela ne tienne, sur les conseils de Maître Bès, on prend tout ce qu'il faut (perfo, cordes, matos...) pour aller revoir la cavité. On tente un sentier récent qui rejoint le ruisseau du Cros bien en aval du trou : pas mal, même si un peu loin. L'occasion pour Annick et Guillaume de découvrir un tronçon de ce sauvage et sympathique ruisseau; dans les vasques, notonectes, gammares, 2 dytiques emportés par une frénésie copulatoire, larves de salamandres (je crois)... L'approche du printemps fait vibrer notre fibre naturaliste ! Arrivés au trou, on constate que juste en bas du premier élargissement (bref, à -2), c'est quasi bouché, par de la terre, des feuilles ultra desséchées, et plus en dessous des petits blocs ; on n'a pas encore pu dépasser ce niveau, malgré notre gamatage effréné. Le desséchement n'est pas surprenant, puisqu'on a eu droit au phénomène annoncé par le panneau à tête de mort apposé là je pense par notre ami "masdan", explorateur du trou : les remontées d'eau quelque part là-dessous poussent l'air qui se met à souffler comme un dingue pendant plusieurs minutes, on bouffe de la poussière, comme c'est presque bouché ça fait un bruit dément. Puis plus rien, et finalement ça repart en aspiration, avant de nous laisser tranquille une bonne 1/2 heure. Pupu se souvenait avoir entendu un enregistrement fait pas Daniel, qui l'avait fait écouter lors d'une lointaine réunion CDS. On est preneurs des souvenirs des uns et des autres sur ce trou : l'eau remonte jusqu'à quelle hauteur ? On a la topo de Patrick Géa, on pourra situer.