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Spéléo Corbières Minervois
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13 juillet 2021

MP5 – Résurgence du Mont Pelat et Perte du Seignadé

Petite salle d'entrée

En 2019, avec José nous avions trouvé un petit trou en lisière de forêt en contrebat du Mont Pelat le long d’un ruisselet, le Seignadé. Cette cavité s’avère être une résurgence du Mont Pelat vu la morphologie des conduites forcées, formées dans un beau calcaire à faciès urgonien avec des inclusions de fossiles de Terebratula. L’eau résurge dans le champ en contrebas, mais l’entrée a été ouverte grâce à l’eau venant du ruisselet du Seignadé, en faisant office de perte.

Ce jeudi 8 juillet, on décide de retourner voir ce trou avec Adrien qui ne le connais pas. C’est l’occasion pour moi d’aller revoir le fond (je ne m’en souviens plus trop…). Ce que je me souviens en l’occurrence c’est qu’il s’agit d’une véritable fosse septique et qu’il ne faut surtout pas y aller au printemps ! En effet ce printemps je suis aller voir l’entrée, et la petite salle d’entrée (3m de haut, 6m de long et 3m de large) été complètement remplie d’eau, le trou en avait ras la gueule et débordé ! Pourquoi fosse septique ? C’est très simple, on parpine dans des remplissages d’argiles bien glissants et étroits, en pentes, faisant office de tobogans bien sympa au retour mais pas à l’allé… Ensuite, une fois bien tapissé et enduit d’argile, on passe dans du sable… Et là, à l’effigie d’un poisson pané, on se retrouve crousti-moelleux, recouvert par une chapelure de sable !

Pour arriver au fond, il doit bien y avoir 60m de développement. Une fois au terminus, cela ne ressemblait pas du tout à mes souvenirs… Il s’agit d’un syphon de sable, bien étroit au fond. On commence à remonter un peu de sable histoire de faire de la place. On arrive à se faufiler dans l’étroiture, mais derrière c’est un boyau horizontal bien étroit et on ne voit pas bien la suite. Du coup, on avance pied en avant en poussant le sable tant bien que mal, sur 5m de long. On atteint un endroit vraiment étroit où on pêne à passer les jambes et encore moins le corps… Le plus déroutant, c’est que ça tourne et on ne sait même pas si derrière ça semble s’élargir ou pas. Et puis il y a un petit courant d’air soufflant… Ce sera difficile de continuer comme ça, il faudra élargir la roche en place, ce qui sera difficile mais pas impossible. Et puis, tout le sable que nous avons bougé risque de revenir à sa place au prochain remplissage…

Fond - boyau de la chapelure

Demi-tour pour nous, on retourne dans la salle d’entrée en prenant du plaisir à faire du tobogan, et on va voir l’aval qui va sous le champ, très proche de la surface. José avait investi des élargissements à cet endroit. On arrive à passer, et 10m plus loin on se retrouve dans une trémie, surement à quelques mètres de la surface. Cette branche est finie.

On aura fait 15m supplémentaire, la cavité doit développer près de 85m en tout. Il y a une suite, c’est sûr, ce n’est pas bien grand, mais ce trou pourrait donner quelque chose !

TPST : 2h

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Samedi 10 et Dimanche 11 juillet : Exploration au Gouffre du Quéou en compagnie de Dams, Patrick Degouve, Pierre et Jean Noyes. Le compte rendu est sur le blog du GSHP, je vous invite à aller le lire ! On a passé 28h sous terre, et fait une belle première avec un arrêt sur une galerie de 30x30m !

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Commentaires
S
Bravo pour tout, que ce soit le modeste côté Seignadé ou le grandiose côté Quéou !!!
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