Sessions à Bouche Rouge et au Zeph Violent

12 juillet 2021

C'est sur 4 jours que Stoche est monté à Espezel pour continuer les deux chantiers, pour ma part je l'ai rejoint pour les 2 derniers jours seulement ; le samedi soir, après que le tour de France soit parti vers d'autres contrées, je retrouve donc Stoche à Espezel ; Grillou est de la partie, et Aude et Sébastien (copains de Niort-de-Sault) viennent partager le repas ; ils ont été l'avant-veille à Bouche Rouge participer aux agrandissements... et ma foi ont bien l'air partants pour y revenir. Un peu de jeunesse ne peut pas nous faire de mal ! Dimanche matin on a une autre divine surprise avec l'apport d'un coéquipier certes moins jeune mais tout aussi volontaire : Jean-François Vacquié ! On part à quatre au trou, les 2 jeunes nous rejoindront plus tard. Jour chaud, donc beaucoup d'air, qui passe y compris dans le fond pas mal bouché depuis la dernière crue. On a passé 7 heures là-dedans, à agrandir encore la descente, puis à attaquer la lucarne juste au-dessus du fond et à tout remonter en profitant de l'équipe étoffée. Si on se retrouve moins de 5, il y aura encore pas mal de retouches à faire pour sortir les cailloux du fond !

Lundi on n'est plus que deux, Stoche et moi, et le temps est à la bruine... On monte au Zeph Violent dont il a continué les agrandissements samedi en solo ; effectivement, le cheminement est bien plus aisé, en plus le chantier n'est pas tout au fond. Gestion du matos un peu délicate pour ne rien faire tomber, par contre l'évacuation des cailloux est facilitée par un trou juste sous nos pieds. Ce que Stoche a commencé à agrandir donne sur une poche encombrée de blocs. Comme c'est un des endroits où l'air monte dans le trou (aujourd'hui ça aspire), l'idée est de fracasser juste assez de blocs pour que tout s'écroule et permette de voir par dessus où va ce f... air. On finit donc d'évacuer le résultat du boulot précédent de Stoche à l'entrée de la poche, puis on s'attaque à un gros bloc pris en sandwich en plafond et pas menaçant en l'état. On lui fait mal, mais la clé de voûte reste intacte. La plupart des blocs sont trop minces pour des moyens percutants, reste sur le côté un bloc possible ; lui aussi prend cher, mais ça tient au dessus, et ce serait dangereux de s'avancer pour le dégager ; je me souviens alors de la technique employée par Lionel dans un des fonds de la Poutge : le lancer de cailloux sur trémie instable remontante. Stoche s'y risque, quand même à l'abri, et saute en arrière, ça a bougé ! Une 2ème tentative, et là ça dépote, voir photo. Sauf qu'il en reste de perchés, et on ne voit pas s'il y a de l'espoir de passer en haut sur quelque chose de sain. On décide de tout laisser décanter, et à la prochaine visite de revenir avec une longue barre à mine au cas où. Avant de partir, Stoche a refouillé la zone un peu plus haut, encore un secteur où l'air remonte, mais tout aussi trémiesque...