Belvis sous le grand soleil
On a bien fait de monter, Stoche, Gounel et moi : brouillard dans la vallée, vue superbe en montant sur le plateau. Journée compliquée par l'oubli d'une ligne, du coup, c'est micro ou rien, et on n'a pas voulu gâcher. Au Zeph Violent, qui soufflait bien, on a bien ouvert l'accès à un puits qui nécessite maintenant une sérieuse parlementation... De l'air en montait ! Plus haut, Gounel a réussi à se faufiler derrière une lame pour atteindre la "salle" qu'on devinait derrière : espace assez fielleux de 5m de long, blocs pas sympas. Pour mémoire, restent une massette et une barraminette au fond du puits.
Casse-croûte dehors, puis on se décide à aller se faire une opinion sur l'étroiture atteinte dans Bouche Rouge par Gounel suite à une escalade. En bas de l'entrée, une couleuvre verte et jaune, engourdie par le froid, est vaillamment sortie par les 2 mecs (Cathy, ne t'en fais pas, si tu viens à Bouche Rouge, on les enverra en éclaireurs). [petit complément (suite à commentaire) : on n'a pas tué la couleuvre, comme on ne tue pas les vipères quand on en extrait; elle est juste peu tonique, du fait de la température du trou]. Trop paresseux pour faire suivre de nouveau le perfo, dommage, une micro aurait suffit au moins pour voir le début : un peu d'air, les cailloux qui rebondissent derrière, et l'espace n'a pas l'air trop riquiqui (voir photo... mais ce qui paraissait noir sur le petit écran ressemble à une paroi si on éclaircit). Pour mémoire, massette et burin, mais de l'autre côté du Ventre Mou. Et pour finir, balade champignons, Stoche trouve 2 effondrements terreux, à revoir ?