Revoir l'abreuvoir

Mardi 16 janvier
Stoche et Jean Michel
TPST: 4h

Pour commencer nous allons au trou du feu lourdement armés. Stoche y était passé le jour ou il gelait et neigeait pour relever le taux de CO² qui était trés faible à 0.10 pour cent. Il voulait donc reprendre la désob. Las, par cette matinée très douce, nous sommes déja à l'entrée  à 1.5 . Dés que l'on pénètre dans le trou, l'on sent bien qu'il y a " quiquon qué truco" (orthographe improvisée). Pas besoin de testeur pour se sentir essoufflé et oppréssé! Nous ressortons dare dare. Domage car la suite sera facile à ouvrir dans des conditions plus favorables ou avec une  VMC. Pour compléter JM, il y avait 6% de CO2 au niveau du chantier ! Inutile de vous dire que les conditions étaient limites et le repli indispensable. Il se confirme que par températures basses le CO2 reste plus bas et que quand les températures remontent, il fait de même. Il est certain qu'il faudra ventiler si on veut avancer dans ce trou.
Nous passons chez Marie et Pupu pour le café et les petits plaisirs de la conversation, laquelle tourne rapidement à la grande nostalgie spéléo.....
Il reste les plans B et C. Ce dernier étant la chasse aux courants d'air à la palette bleue est vite abandonné au vu des températures.

Nous voila donc en route pour l'abreuvoir. Il est occupé par un magnifique chevreuil qui nous laisse gentiment la place . Nous descendons jusqu'à la petite salle trés concrétionné ou nous remontons à gauche au lieu de descendre le ressaut vers le fond. Stoche s'y est déja excité jusqu'a une chatière descendante vers un espace plus large d'ou est issu le courant d'air. La roche est feuilleté, alternant dur et mou, les strates sont imbriquées et ce bloquent entre elles, des ponts de calcite consolident le tout. Bref il faudra 2 énergiques caresses pour liberer le passage. Descente de 3 m entre le plafond en pleine roche et des coulées enrobant de gros blocs parallélépipèdiques qu'il faudra pétarder pour continuer. Nous "retraitons" la chatière avant de ressortir au soleil plutot pale. Il est 14h et déjeunons au poste de chasse qui offre une belle vue sur la vallée de Citou et les soulanes. Sur la première photo, JM est dans la suite, derrière ça part sur sa droite. On a laissé des outils (burin, massette, pied de biche) sur place car une nouvelle visite s'impose.