Abreuvoir encore, y'a du mieux...
Jean-Michel exercait ses talents en solitaire depuis le matin, j'avais juste prévu de le rejoindre en début d'après-midi. A mon arrivée il est sorti et piaffe, et se réchauffe avec un petit feu ainsi qu'avec une masse avec laquelle il s'attaque aux cailloux pointus de la piste. Il piaffe... parce que le passage est ouvert. On file donc au fond, mais comme c'est plutôt fin, il met une ceinture et prend ma poignée équipée d'une sangle pour en faire un étrier, histoire d'améliorer ses chances de remonter ! Il y un passage qu'il faudra agrandir, mais il passe, descend en tout environ de 8 mètres pour trouver un méandre/diaclase (avec étroitures intermédiaires, faut ce qu'il faut dans ce trou !), une vingtaine de mètres de progression peut-être au total mais des perspectives pas évidentes, il racontera lui-même, je n'ai pas tenté le passage. Avant de partir un bloc et une partie de la lame qui se fissurait déjà sont éradiqués. Arrive alors l'expérimentation de la "pince à sucre" pour remonter des blocs coincés un peu plus bas... Ma foi, ce n'est guère concluant, le résultat est la descente des blocs au fond. Comme la massette les a suivis peu après, JM est descendu dans le... sucrier, pour constater que les blocs tombés ne gênent pas là où ils sont arrivés, tant mieux. Pour la suite, ce sera vérification de la lame (le morceau le plus épais tient, mais derrière une partie plus mince s'est fissurée, à voir si ça évolue)... Et agrandissement dans la descente, puis fouille au fond, un jour où l'air est net, ce qui n'était pas le cas aujourd'hui...