De retour du camp d'été...
Un camp d'été très agréable : météo, lieu (le gîte bucolique d'Aventignan), la qualité des repas (mentions spéciales pour la paëlla de José et Thérèse, et les samoussas et le tiramisu de Mumu et Jean-Chris !), et bien sûr le fait d'être en bonne compagnie. On s'est retrouvés jusqu'à 25 à table, avec l'ambiance au rendez-vous. Et des activités diverses (escalade, visite de Gargas, tourisme, pêche, mots croisés de haut vol...). Sans oublier une petite conférence à l'attention des habitants du village...
Tout ce petit monde ne fait pas de spéléo, mais il y a eu quand même pas mal de sorties. Certains objectifs n'ont pas été effleurés, comme le Mille Feuilles ou le RP2 (la Poudge), mais on ne peut pas être partout. En bref, il y a eu une sortie "classique" avec l'actif de la Hèche et la traversée du fossile en sortant là où on avait ouvert il y a quelques années. Kinou mettra des photos. Une sortie méritoire au RP3 (via la célèbre "cage aux folles"), avec beaucoup de boue et des blocs avec du vide dessous, un chantier pas évident... Mais le plaisir de la superbe nature extérieure quand on sort sales comme des gorets. Et deux séances côté Haussadets, aux trous souffleurs du bord de la piste ainsi qu'à Cendrillon.
Les deux cavités qui nous ont le plus accaparés, c'est d'abord le trou du Vélo (Nistos) : du boulot déjà pour atteindre le terminus de nos filiformes jeunes, puis ouverture d'un passage avec une jolie explo derrière. Dans l'autre branche, l'oeil gustonien a repéré un passage qui, après agrandissement et franchissement d'abord par Léa, notre "miss Passepartout", a donné un bien joli bout de méandre. Fouille intensive, en ouvrant des passages boueux, escalades, jonction entre les deux branches, et enfin topo (que Stoche mettra). En tout peut-être une centaine de mètres de plus.
Ensuite, c'est le Gouffre de la Piste Trouée (GPT) ; l'enjeu, c'est de savoir assez rapidement ce qu'il a à offrir, avant que les forestiers le rebouchent lors de travaux programmés à l'automne ou, s'il y a une suite, amènagent l'entrée pour qu'elle soit compatible avec le passage d'engins. Plusieurs sorties, d'abord sécurisation de l'entrée, puis agrandissement de la lucarne quelques mètres sous l'entrée, enfin descente d'une trentaine de mètres. Un rétrécissement a ensuite été franchi après désob d'un remplissage d'argile et cailloux, puis parlementations au-dessus d'un pont rocheux, pour descendre finalement 10 mètres plus bas. Là, étroiture sévère, avec toujours beaucoup d'air. La 2ème "miss Passepartout" est entrée en action, cette fois c'est Annick : elle a pu avancer de quelques mètres dans une diaclase bien fine, avec derrière elle une lame empêchant l'accès aux moins minces. Cette lame a fait l'objet de travaux lors d'une dernière sortie, mais au-delà du résultat attendu, nécessitant un sacré déblayage, via une étroiture inconfortable. On n'a donc guère vu plus qu'Annick ; le fond de la diaclase, plein de moustiques (???), est rempli de terre et blocs, mais au sol un petit trou laisse rédouléger un peu les cailloux. Et l'air est là, donc on y revient dès que possible !