La Conda du jour... du dernier jour (de l'année)
Pauvres de nos Michels ! Le Bobo, c’est pas beau, ne les a pas rejoints. Du coup, ils ont bossé à deux, jusqu’en début d’après-midi, où je suis venue en renfort (on pourrait dire plutôt en « renfaible », ma foi on fait ce qu’on peux !).
Le bout de bois, c'est un "guide-gamate", utile quand on manque d'intermédiaire...
Alors voilà, je découvre le chantier après avoir raté quelques séances : par quelque effet curieux de la tectonique locale, la chèvre de la Font du Roy est venue s’arrimer au-dessus de l’entrée, qui bée de plus en plus, j’en suis restée bouche… bée (bêê disait la chèvre).
Va falloir trouver une obturation plus dissuasive que les palettes, même condaminées, car la descente devient de plus en plus spéléologique, voire olé olé.
Un tir juste à mon arrivée, comme il fait doux ça souffle, et on peut gamater rapidement, sauf que des lames sérieuses se sont décollées, on en remonte une après l’avoir goujonnée… Un brin de burinage, un soupçon de martelage...
Stoche vient se balader dans le coin avec Pardi, le temps de faire quelques photos, récupérer le matos…
Gounel : « je me cogne de partout, aujourd’hui je ne suis pas très félin » (alors, fait l’autre !!!)
Grillou : l’homme qui fracasse les lames à mains nues contre la paroi, et se retrouve comme une andouille (mais non, je plaisante) avec les morceaux dans les bras
Stoche : « 2006, 6 kilomètres de première, 2007, 7 mètres ? 70 ? 700 ? allez, 7 kilomètres ! »
La photo, c'est un micro pli centimétrique sur la paroi juste sous l'entrée.
Je redescends par Castanviels (il y a encore la voiture de l’équipe parisienne), et par Varennes (voiture itou). « Nos » trous ont du succès !