Séance de rattrapage au TDVB
On profite d'une dispo de Cut qui n'avait pas pu venir samedi, c'est l'occasion d'aller fouiller un peu et attaquer quelques objectifs. Pour Gounel et Cut, c'est d'abord une attaque acharnée au marteau burin d'une étroiture en haut de l'Hélice (le joyeux boyau dans la continuité du passage Gounelien). Pendant ce temps, Marie expérimente l'aller-retour avec un bon kit jusqu'au passage Déraisonnable... qui après badaboum ne l'est plus (voir photo 2). Puis elle rejoint les burineurs, qui sont passés mais n'ont pas fait plus de 7m, dans une alcôve argileuse. Du coup, on part faire voir le trou à Alain. D'abord, on redescend là où on entend l'eau, et Cut grimpe le long de la cascade pour s'arrêter assez vite (roche hyper corrodée et fragile, c'est petit...). Il renomme ensuite le passage des Morilles, le baptisant "Ventre Mou" pour son ramping sur une argile particulièrement moelleuse... et du coup c'est le tube qui devient "des Morilles" ; en bas, on creuse dans le départ descendant, Cut s'y kitche, c'est petit et gluant, sans suite. Au Déraisonnable qui ne l'est plus, petite finition au marteau. Puis on va voir au fond la trémie qui a arrêté Gounel, mais qui n'arrête pas Cut l'Invincible. Deux passages beurk puissance 10, puis c'est nettement plus grand, on continue à monter ; un peu plus haut, de vilains blocs encore, on passe sur le côté sans respirer trop fort, et on arrive à la Station. D'où partent plusieurs Rames... Malheureusement, on n'y ferait pas passer un métro, les dimensions restent modestes, les conduits, en séries parallèles à l'horizontale et à la verticale sont plutôt encombrés. Contact par endroit avec les schistes [en fait, ce sont des chailles, dont la présence explique peut-être la division en plusieurs conduits]. Rien qui file franchement, mais faut fouiller. L'air doit se disperser, car il n'est pas net, même s'il a fabriqué des anémolithes. Malgré les frayeurs trémiesques et la fatigue, on est contents (du trou, et même de nous !)... 150m en tout, supputons-nous, et on remonte beaucoup. Vivement la topo !