Nous avons fait le job
Dimanche 19 décembre 2021
Guillaume, Pierre et Jean Michel
TPST: 8h30
A 8 heures, tous sont devant chez moi comme prévu. Guillaume nous véhicule. Préparation des sacs, équipement, nous entrons dans le trou vers 9h15.
1er objectif: le gros bloc tombé du plafond dans la zone d'entrée. J'espérais le pulvériser avec ma grosse masse de 5kg, mais j'ai juste réussi à casser la longue pointe, il faudra pailler.
Nous descendons jusqu'au bloc coincé au dessus de l'assommoir (2ième objectif). Une paille et un bon coup de pied suffisent à son élimination.
Ensuite nous attaquons la stabilisation des clapas amoncelés au dessus de l'assommoir. Un étai dûement goujonné cale le gros bloc supérieur et une grosse chaine fixe les 2 blocs en dessous (3ième objectif).L'équipement est modifié pour éviter de piétiner cette zone.
Un grosse purge est faite à la descente jusqu'à la salle de la chatière. Malencontreusement une grosse lame en équilibre sur un becquet, entaille dans sa chute la main courante juste avant le dernier ressaut. Un joli noeud sécurise la tonche...
4ième atelier: la chatière. Déja peu sélective, elle est bien élargie aprés une parlementation à 4 pailles. Néanmoins Guillaume fait la fine bouche et me pousse à une deuxième salve de 2 pailles. Nous voila au fameux "format civière" qui passera avec ses 4 porteurs, la perfusion et la chaufferette au charbon....
Il est 15h, aprés une brève visite du départ de la galerie des aragonites nous nous restaurons dans la salle éponyme.
On fait pire comme salle à manger, le sol terreux est sec et doux, le volume confortable sans excès, trés cosy, la décoration raffinée.... Et un puits sans fond en dessous!
Chacun se perd dans d'improbables conjonctures, les plus folles supputations nous submergent.
Aprés cette substentation réparatrice ,contemplative et méditative, nous sommes parés pour l'action exploratoire. Nous disposons de 8 amarrages,d'une corde de 10m, une autre de 40.
Au départ une main courante permet d'éviter la (petite) douche à travers un passage qui rapelle les gobelets de Cabrespine (en moins humide). Nous descendons dans la branche la plus sèche du T. Elle est très concrétionnée et légèrement biaise (d'où un fractio intermédiaire). Elle mène à un confortable palier où nous basculons dans l'autre branche. Aprés une belle et assez courte verticale, l'on atteint un nouveau palier qui donne sur la suite de la 1ère branche constitué d'un plan incliné. Passé le bout de la corde nous faisons quelques mètres en désescalade facile. L'on pourrait descendre une dizaine de mètres supplémentaires sans peine, jusqu'à un petit ressaut. Les cailloux vont plus bas, il doit y avoir plusieurs paliers et la résonnance est sympathique, annonciatrice d'un certain volume pour ne pas dire un volume certain. Place aux suivants.