Quelques jours dans le 65
Le camp d'été proprement dit ayant été annulé en relation avec le risque Covid, on s'est limités à un petit regroupement au camping de Rebouc, chacun dans sa petite tente (Stoche, Guston, Bernard et Marie), prêts à attaquer quelques uns des nombreux chantiers que José nous avait mis au programme initial. Lundi, ce dernier nous a amenés sur une résurgence en rive gauche du Nistos, où on s'est scindés en deux équipes : Stoche et José à la résurgence elle-même, Bernard, Marie et Guston au trou (très) souffleur 100 mètres en aval, tout près du trou de l'Oustalet. Avancée de quelques mètres dans le trou souffleur, rien d'évident malgré l'air. Dans l'après-midi, Guston a été renforcer l'autre équipe pour l'évacuation des blocs à une trentaine de mètres de l'entrée. Là aussi, de l'air, conduit dans l'ensemble de petit gabarit, avec quelques vilains blocs à peine collés dans l'argile. On y est revenus mercredi après-midi tous les 5, permettant une sortie plus facile des blocs jusqu'à une petite salle, arrêt sur un conduit remontant tapissé de sable et galets. Pour y voir mieux, on y est retournés ce matin (José et Marie) afin d'atteindre une petite poche avec des blocs tombés du plafond, bien propres vu l'eau qui peut parcourir la cavité. La suite n'est pas bien grande, avec des blocs en travers (voir lame sur la dernière photo, derrière un pendant de voûte), c'est loin d'être gagné, surtout s'il faut évacuer, il reste très peu de stockage à proximité... Températures prises ce jour : Oustalet : 12°9, trou souffleur : 11°6, résurgence : 10°9. Quelques photos de la cavité, ce n'est qu'aujourd'hui que j'ai fait suivre l'appareil photo...
Mardi, direction le col d'Estivère pour le gouffre Caroline. Montée bien raide, dans la chaleur... Deux cavités très proches : Bernard et Guston s'attaquent à la plus petite, qui s'avèrera au final peu intéressante. L'autre trou avait déjà fait l'objet de désob, José, Stoche et Marie le calibrent à leur format et avancent, il aspire bien (avec quand même 2 ou 3 courtes séquences où il souffle, manière de nous rafraîchir). les cailloux descendent pas mal, vue sur un palier (un fond ?), il n'y a pas grand chose à ouvrir pour que les "fins" puissent jeter un coup d'oeil... Le mercredi matin on va de nouveau sur le Nistos, à la grotte des Barous. Maël nous a briffés, on a sa topo agrémentée de points d'interrogation. Il nous faut d'abord planter quelques amarrages à l'unique petite verticale, et au retour on passera un petit moment bien utile à agrandir le haut de ce puits (qui a rebuté Guston et fait souffrir José !). On va d'abord sur l'aval, les descentes sableuses à sonder nécessiteraient des gamates, on n'en a pas. Mais on en profite pour visiter, il y a de belles formes de galeries, dommage, on n'a pas d'appareil photo ! Puis on va vers le siphon aval, pour... ne pas le trouver. Petit moment d'euphorie, mais après une progression d'environ 25 mètres, dans un laminoir sableux, on se redresse pour découvrir un beau siphon à l'eau bien claire. A surveiller dans les prochaines semaines, tant qu'il ne pleut pas en quantité, qui sait s'il ne va pas encore baisser ? Pour finir le tour d'horizon, sortie aujourd'hui à la Poutge (enfin !) pour Stoche et Maël, avec des spéléos d'autres clubs (Jean-Noël et Jean). En attente donc l'article à venir !