Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Spéléo Corbières Minervois
Spéléo Corbières Minervois
  • Ce blog est un outil de communication et d'expression destiné aux membres et amis du Spéléo Corbières Minervois. Il contribue à rendre compte de nos sorties, à partager des émotions, à exprimer des sentiments et à coordonner les explorations.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Archives
12 janvier 2020

Découverte du Bufo Fret, le 09/01/20

Cela faisait déjà un moment que nous entendions parler de cette fameuse découverte, le Bufo Fret... Entres histoires de soucoupes volantes et petit gris, nous décidons d'aller y faire un tour avec Adrien. La configuration est en plus assez inédite pour nous, un trou remontant et équipé ça ne se fait pas tout les mardis, surtout lorsque celui-ci dévellope autant.
Nous nous munissons donc de la topographie (d'une qualité remarquable, bravo Stoche!..) pour préparer notre visite et imaginer un parcours. On complète évidemment ces infos avec les conseils éprouvés de certains découvreurs, José dans un premier temps qui nous oriente vers Stoche pour parfaire ses explications. Ce qui en ressort est de continuer le plus possible la galerie "principale" (jusqu'au Petit Balcon, ou bien jusqu'au méandre du Beau Jeune Homme voire jusqu'au fond TDBV, pour ensuite revenir sur nos pas et visiter la Vallée Blanche d'abord puis la Galerie du Sable en suivant. Stoche nous avait également proposé d'aller voir le Riu Fret, mais on garde sous la pédale pour la prochaine fois!
On s'en va donc la veille au soir, histoire d'avoir fait la route et dormir juste à côté. Chose faite, nous nous lançons dans la recherche d'une boulangerie (après avoir aperçu un papy muni d'une baguette dévaller Bugarach à vélo) qui s'avérera vaine... On se console en mangeant des gnocchis bolognaise au mini réchaud après que la cuisinière d'appoint d'Adri tombe en rade. Bon, on va pouvoir attaquer, il est déjà 10h30 quand on rentre dans le trou, après la confortable et jolie marche d'approche.
On s'étonne directement de l'étroitesse sous l'échelle à l'entrée, certes sommaire mais immédiate. Elle n'est pas si terrible... mais on nous a tellement rabâchés (à juste titre!) de bien aménager les entrées... On comprends ensuite que c'est probablement pour dissuader. On trouve vite le lac des lutins, très beau (qui nous inspire beaucoup pour Huly... par exemple) puis on remonte émerveillés les gours pour... buter sur une escalade non équipée. Mais!.. Enfin.. ils ont retiré les cordes? Stoche nous a dis qu'il fallait faire de l'oppo mais on va quand même pas grimper ça, on va quand même pas ressortir et l'appeler en pleurnichant! On comprend directement qu'il fait bon de bien zoomer sur le topo (sur mon portable) et on trouve en trente seconde la lucarne à droite d'ou pends la corde de la bonne escalade. Je me doutais que ça ne serait pas toujours facile et ça commence impeccable, donc on va pas le quitter des yeux, ce topo!
On enchaîne très bien tout le long, on se régale et dévalons (enfin, remontons) les galeries, salles et méandres comme des enfants. En jetant un oeil avisé, le topo est tellement précis que l'on ne doute plus jamais de la sortie. On passe quand même pas mal de temps à bloquer sur les stalacmites des grosse piques, qui offrent des sonorités très intéressantes. Arrivés au dessus du petit balcon, on entreprend une desescalade très simple mais étonnante à voir en libre sous terre. Enfin, c'est les annés 90 qu'on se dit, à l'époque fallait pas glisser. Arrivés à sa base, on est sur le petit balcon et toujours pas de corde.. La on pourra redescendre mais surement pas remonter, on trouve un mot à moitié lisible qui dit que la corde a été retiré "désolé", suivie d'un numéro de téléphone, utile sous terre! Bon, on a quand même pris un brin de 20m en cas (Stoche nous avait dit qu'il en fallait plus, pour aller tout au fond mais ce n'était pas forcément l'objectif). On descends donc ce ressaut de 7m pour buter en suite sur un de 10m. On fait demi-tour pour couper la corde et remettre un brin ensuite. La on est juste au dessus du Puis Broyé, avant la galerie des Petit Gris nous attire... Mais une nouvelle désescalade en libre hasardeuse manque de corde nous fais faire demi-tour: pour une prochaine!
On récupère tout puis on retourne manger au niveau du croisement de la Vallée Blanche. On l'attaque ensuite, c'est très beau et de plus en plus grand. On remonte sur une corde dynamique tonchée et on commence une opposition en libre.. un peu épicée et on se dit qu'à deux, mieux vaut rester humble et faire demi-tour! Encore un prétexte pour revenir ;)
On s'attaque ensuite à cette fameuse Galerie du Sable, curieux d'affronter ces siphons de sables dont j'entends parler depuis si longtemps! Superbe morphologie que nous offre ce secteur, alternant de belles galeries bien nettes et clichés, aux dimmension pile-poil et des passages... plus étroits. En passant le premier étroit, on pense avoir passé le premier siphon de la boite à sardines et on se dit que ce n'est pas si terrible. Puis je jette un oeil au topo et me rends compte qu'on y est pas encore. Lorsque qu'on y arrive, on le comprends vite! Adrien s'y lance, noter kit commun attaché à la cheville et moi dérière près à le débloquer. Le premier siphon est assez long et impressionant au premier abord... respect aux découvreurs qui ont du bien se battre dans ces laminoirs, le courrant d'air devait être bien présent. En tout cas, même si vous y passez encore, on se serait fait maudire si on vous avait fait passer dans de tels étroits sans calibrer!.. Bref, on s'en amuse et ce n'est pas si pire dans le sable jaune et doux qu'offre la branche. Arrivés après le siphon du Hamster Jovial, on entreprends d'aller visiter la galerie des moustique, quand même maintenant qu'on est là! On se retrouve au pied de cette escalade de plus de 10m.. que l'on escalade en libre vu qu'l n'y a pas de corde, ce n'est pas si évident. On visite la galerie des moustiques, jusqu'au fond (içi une désob remontante a été entreprise?). On a tout laissé derrière le dernier siphon, donc pas de corde pour redescendre en rappelable sur un nat', on attaque donc une désescalade pas super agréable (merci les Bestard!).
Le retour se fait très vite, c'est aussi agréable de laissé défiler sans avoir à surveiller le topo! On repasse un moment à jouer de la musique sur les concretions proches de l'Exdromadaire et on se résigne enfin à sortir. On ressort donc vers 18h, comme prévu! Petite bière en sortant, des belles images plein la tête et l'envie d'y revenir!
Bravo pour cette super découverte! A bientôt pour de nouvelles dans l'Aude ou les Pyrénées!
Ps: On a pris quelques photos à la volée, mais nous avons surtout pris des vidéos qui finirons disséminées dans des montages à venir.

P1090107

P1090170

P1090178

P1090183

P1090190

Publicité
Publicité
Commentaires
S
La prochaine fois, allez au Riu Fret, c'est vraiment sympa. Pour la Vallée Blanche, vous n'auriez pas pu aller plus loin, après l'oppo il y a eu une grande escalade, déséquipée maintenant. Mais si vous avez envie de voir ce qu'on était capable de faire il y a... quelques années, je vous recommande chaudement la galerie Boue-Boue (à droite un peu après la main courante au-dessus de l'accès au Riu Fret) : avec la "Grasse Attitude", un secteur où on n'est pas près de revenir !!!
Répondre
S
Contente que vous ayez apprécié un des fleurons du SCM, on n'en est pas peu fiers. Et comme tu as pu le constater, Damien, il fut un temps où on ne passait pas trop mal les étroitures. Dommage que vous n'ayez pas eu de quoi équiper les descentes. Une fois, j'ai été au fond sans corde là où vous avez bloqué ! Pas en faisant des acrobaties... On avait fortuitement découvert un menu passage en hauteur dans le Riu Fret, donnant sur un secteur merdique qui redonne sous le petit balcon, mais aussi en continuant nous avait permis de déboucher presque en bas du puits Broyé. Je crois qu'on n'est que 2 à avoir fait ce parcours !
Répondre
Publicité