Deux jours dans le 65... et un peu de première
A près avoir affronté les bouchons du dimanche soir, on est 3 (Stoche, José et moi), lundi matin, pour monter vers Nistos, revoir la cavité qui s'ouvre sur le terrain de David et Lyne, les Bencas. Objectif : équiper le dernier puits, topoter, photographier, et en prime faire visiter à David, qui est déjà descendu la dernière fois, et à Lyne, dont ce sera la première expérience. Faut dire que savoir qu'on a une cavité avec pas mal de volume à 20 mètres de la maison, ça interpelle ! La cavité est chouette, avec une galerie très sympa, dont on aimerait qu'elle fasse quelques kilomètres ! Le puits rééquipé s'avère être un terminus, l'eau s'infiltrant dans un minuscule méandre... La topo est faite, Stoche a fait quelques photos qu'il ajoutera, on remonte une salamandre... et nos hôtes remontent par leurs propres moyens, non sans difficulté. Faut dire que ce puits, d'une quinzaine de mètres, n'a rien d'un puits école... Fin de la journée assis face aux barres calcaires du mont Mouch, en dégustant des gâteaux basques arrosés de cidre. Belle journée...
Le mardi, Jean nous rejoint et on emprunte les longues pistes menant à Suberpène puis continuant vers Coumebère. J'ai oublié le nom du trou, José va me pourrir : il a été indiqué à Jean par un forestier. Il s'ouvre carrèment dans une piste ancienne mais qui va faire l'objet de travaux à l'automne, ce qui destine le trou à un colmatage rédhibitoire, sauf intérêt majeur et dans ce cas une solution technique à trouver pour en préserver l'accès (voir le début des travaux le 16 mai). Aujourd'hui on s'attache à ouvrir le puits parallèle à celui vu la dernière fois. Pas mal de boulot pour Stoche et José, pendant qu'avec Jean on va titiller deux trous souffleurs, en virant des blocs monstrueux... Finalement Stoche et José pensent que c'est bon, et, en ayant un peu marre de faire des allers-retour rascagnous, nous envoient Jean et moi : ça passe un peu juste, à retoucher ultérieurement, et avec les quelques goujons restant (en plus le dernier tourne !) j'ai pu descendre de 7/8 mètres, arrêt sur une semi-margelle constituée de terre bloquée par une lame ; je vois bien 10 mètres de plus, mais les cailloux tombent beaucoup plus que ça. Pas bien large, de la terre à nettoyer sur une des parois... mais le son du caillou qui rebondit était bien doux à nos oreilles...Yapuka, arrêt sur rien donc.