Une nouvelle exploration : El gros Piton !
Jeudi 8 novembre : Exploration El gros Piton
En fin de matinée, avec Damien on rejoint José, Stoche et Marie dans la grotte de la Vache. On récupère un peu de matériel pour partir à la grotte El gros Piton dans l’après-midi.
C’est une entrée que nous avons trouvés le 4 novembre lors d’une balade prospection jusqu’au Pic Picarre, avec Zian et Gaby. Zian en a trouvé le nom, voyant la falaise surplombant l’entrée de cette cavité. Plusieurs entrées ont étés trouvées lors de cette prospection, mais celle-ci est la plus accessible et prometteuse. On s’arrête sur un rappel, n’ayant pas de corde ni de trace de passage…
On monte chargés, jusqu’à l’entrée de la grotte, soit environ 400m de dénivelé. On équipe le premier rappel, qui s’avère être un pan incliné menant à une salle de 8m de diamètre. Au fond de cette salle on entrevoit une suite… On y va mais on arrive vite au fond, à un endroit étroit. On décide de remonter pour aller voir l’amont, mais on croit arriver sur quelque chose mais c’est bouché. On redescend et on commence à travailler. Car au fond c’est étroit mais les blocs s’enlèvent facilement. Damien commence à se faufiler dedans. Il entrevoit une suite, il lance des cailloux, ça continu. Il commence à taper à la massette au dessus de lui, sa résonne comme si c’était fin. Je lève la tête et comprend que c’est un bloc posé, comme une casquette au dessus de lui mais qui ne touche pas le plafond… En fait au dessus se trouve un conduit où l’on peut passer sans travailler… Je commence à partir dedans pied en avant, et fini par retomber dans une petite pièce, c’est assez étroit. Un peu plus loin on voit l’entrée d’un puits, bien trop étroit. On remonte, on laisse des affaires, on revient demain.
TPST : 4 h
Vendredi 9 novembre : Le puits Sourd
On arrive sur les lieux et on fait la topo avec le disto jusqu’à cette étroiture. On remarque des concrétions bizarres, petites et en petite quantité, des conulites. On travaille le passage, on y met au total 8 tirs, en comptant les petites pailles, qui nous ont servies quand le trou était bouché par les dégâts des tirs. On a plus de pailles sur nous, mais ça semble passer… Damien s’engage dedans, descendeur sur la longe pour ne pas être gêné à la descente. Une fois arrivé sous cette étroiture il fait un fractio plein gaz, de 10m…
Je le rejoins en bas, ça semble cuter… On remarque le méandre continué sous nous mais trop étroit, au dessus un passage qui nous fait un peu grimper. On voit dans un virage la suite, un couloir magnifique. On met la corde sur des nat’s et on descend. Je me rends compte, vu de dessous qu’il y a des conulites partout autour de nous, et beaucoup plus grosses ! A cet endroit c’est magnifique ! On voit que le méandre tombe sous nous, un rappel de 15m. Beaucoup de concrétions, colonnes, début d’excentriques, orgues… On décide de ne pas équiper le rappel et remonter… On arrive finalement à remonter, c’est éprouvant…
TPST = 8 h 20
11 novembre : On ne signera pas l’Armistice …
Après un jour de repos on décide de partir récupérer le matériel qu’on avait laissé en haut. Personnes nous accompagne… On descend le rappel, et une fois en bas on se rend compte qu’on a oublié de recommencer la topo… Tant pis, ça sera pour une prochaine fois ! A l’endroit du rappel c’est assez difficile pour équiper car il y a des concrétions partout… On arrive à trouver deux endroits sains pour mettre les goujons. On met une dévia en nat pour axer le début de la descente. Je commence à descendre, c’est un peut étroit et concrétionné, c’est dur de faire attention et ne rien casser… Un peu plus bas je mets une dévia pour éviter le frottement jusqu’en bas. J’attends Damien dans cette petite salle. Le rappel est joli, il y a un gours au milieu, le sol est percé par l’impact des gouttes sur cet espèce de mondmilch et calcite. En bas ça forme un méandre encore, on mange sans voir la suite, devant nous, après le virage.
Une fois qu’on a mangé, on commence à avancer. Ici aussi il faut remonter pour progresser. On se rend vite compte qu’on est en présence de conulites. On a l’impression qu’il y a eu une grosse mise en charge et que les concrétions se sont formées dessus. On arrive à progresser un peu en cassant le moins possible. Puis on arrive à un endroit assez étroit. On est obliger d’en casser, il y en a vraiment partout… On passe une première étroiture, pour avancer de quelques mètres. On arrive à un méandre qui forme un S. On doit descendre sur 3m pour continuer mais c’est trop étroit… Avec la massette on ne fait pas grand-chose… On ne voit pas très bien la suite, mais bon, on entend les chauves souris voler derrière. On décide alors de repartir car on n’a pas de pailles.
La prochaine fois, il faut travailler ce méandre, qui semble un peu plus large derrière. Il y a une escalade à faire car il est possible qu’un autre conduit part en haut et nous permettent de passer per dessus, comme au début… ?
Quoi qu’il en soit, pour venir faire de la première, c’est comme au milles feuilles, il faut venir agrandir un peu le méandre. Néanmoins, il faut aussi travailler là où on passe pour plus de facilités… Car certains passages sont très étroits…
TPST = 7 h 15
Nous sommes à environ -55m avec 100m de développement.