Retour à l'Escavalgadou
L'épaisseur de neige nous ayant dissuadés (Stoche, Gounel et Marie) de monter à Belvis, on se rabat, pour ma part sans enthousiasme, sur l'Escavalgadou. Il fait froid, il y a du vent, le trou aspire fortement... avec comme d'hab' l'air qui se disperse vers le fond, tout en restant net au terminus que l'on titille. Titiller, c'est le mot, car il tend à rigoler de nos pailles, faut dire que c'est bien comprimé dans le secteur. Donc on n'a rien vu de plus, et on est sortis bien mâchés, avec l'idée qu'il faudra faire du "tradi" pour voir où part l'air, et décider de la suite (matos laissé sur place : massette, burin, gamate et corde, ligne). Voir par ailleurs la photo de roche verdâtre, même si la couleur ne sort pas trop bien (bloc, paroi, difficile à dire) proche du terminus : Stoche en parle dans l'article sur le secteur, publié dans Spéléo Aude n°7, les ceusses qui veulent s'y référer pourront y lire ses hypothèses (un extrait pour vous mettre en appétit : possible "lambeau de la limite des calcaires dolomitiques à archéocyathes qui sont cachetés dans cette partie du Minervois par un mince horizon gréso-pélitique"). Enfin, on a été jeter un coup d'oeil au trou du Grillage proche, qui souffle du feu de Dieu.