Inspection post-crue de l'Ourdivielle
Plaisir ++ de la balade, en cette journée printanière... mais constat de la disparition de tous les trous où on avait bossé ! Le seul rescapé du secteur, c'est le trou en aval des gorges où JPP (du SCA) bossait, vu qu'il est un peu en hauteur. Les pertes étant bouchées jusqu'à la gueule, l'eau coule bien, et se perd seulement... vers la fin du calcaire. Du coup, pas d'eau au premier passage, où le chemin a bien morflé. On ne trouve l'eau qu'au passage suivant, donc juste à l'arrivée sur la grande barre rive droite, et cette eau se perd quelques mètres plus bas. J'ai été voir en amont le trou rive droite où on avait bossé, je l'ai cherché désespérement, après mûre réflexion je pense avoir trouvé l'endroit (voir tentative de photomontage). Plus haut, les "Mille Pertuis" sont devenus "0 Pertuis" : cf. le trou rive droite, qui avait déjà commencé à s'effondrer, et dont on voit encore un peu le marquage. Celui dans le lit est totalement invisible, la dernière fois que j'étais passée il était encore obstrué par un énorme tronc. Là-dessous, encore une collection perdue d'outils et gamates ! La perte historique est elle aussi inexistante. Complètement en amont, l'eau ne commence à couler qu'à partir du tout premier captage, au-dessus le ruisseau est bien poli, mais à sec. Le captage perché un peu plus en aval, en rive droite, coule pas mal, l'eau sort également du muret qui a pris mal... Une préconisation après ces constats : pour les dernières années de "vie spéléo" de plusieurs d'entre nous (dont moi), terminé les pertes, tout comme les trous qui tendent à s'effondrer (sauf à les buser au fur et à mesure) ! Ca fait penser qu'il faudrait aller faire un tour (très prudemment) voir comment ont réagi les Bories...