Du nouveau sous Armeña
Le massif du Cotiella nous encore vu cette année crapahuter sur et sous ses belles dalles calcaires. Peu de monde cette année encore pour aller raper sa combinaison au A351 : Roger, Guillaume du Causse (à distinguer de Guillaume du Lac) et moi-même. On a quand même pu faire quatre sorties dans la zone à explorer depuis -360 jusqu'à -440.
Si vous avez raté les épisodes précédents, sachez que nous nous étions arrêté à -360 en haut d'un beau P20 alimenté par un actif perdu un peu plus haut. De là, on a pu descendre rapidement trois larges puits (P20, P27, P23) avant d'être arrêté par un méandre étroit avec des traces de mise en charge. Dur...
Du dernier puits, un pendule et une traversée ont livré deux autres méandres. Un qui est très peu actif et très fracturé mais où la progression est assez aisée. Arrêt sur rien par manque de temps. L'autre est situé au-dessus du méandre terminal et permet de shunter ce terminus. Le haut du méandre est très concrétionné et la fin est barrée par une grosse coulée stalagmitique. Heureusement, quelques coups de massette permettront l'année prochaine de passer tout en haut de la coulée.
Dans ce dernier puits arrive également un beau P40 lui aussi très concrétionné. Autant de concrétions, il va falloir penser à mettre une porte.
Tout ce coin devra être revu avec de l'eau car la sécheresse du trou était exceptionnelle. C'était bien pour le confort de progression (4°C sec sont toujours plus agréables que 4°C mouillé) mais moins bien pour entendre l'actif. Décidemment, les rivières du Cotiella ne se livrent pas facilement...