Le camp d'été, petit aperçu…
Cette année de nouveau dans les Hautes-Pyrénées, à partir du gîte d'Aventignan. On aura vu sous terre, peu ou prou, seize d'entre nous, auxquels s'ajoutent nos invités divers, portant à 23 personnes les participants au camp. Un peu gâché par une météo peu clémente, mais nous avons utilisé au mieux les quelques fenêtres de beau temps. Comme chaque année, repas supers, ambiance top, slack line, jeux divers amenés par les d'jeuns, escalade, randonnée, tourisme…
Et spéléo, au fait ? L'objectif principal était le RP3, accessible grâce aux spectaculaires travaux des concepteurs de la "Cage aux Folles". Le trou n'a pas voulu livrer ses secrets : malgré une fouille en règle et au final 130 mètres topographiés (pour 23m de profondeur), pas de suite évidente, et des émotions fortes au milieu de blocs peu sympathiques… Il reste toutefois un passage à désober, où l'air part nettement. Effet peut-être de notre déception, le RP2 voisin n'a pas eu de visite, reste donc à déséquiper une des branches, et revoir le fond et faire des escalades dans l'autre, ce qui pourrait être mis au programme d'un week-end d'automne, avec hébergement à l'auberge proche des cavités…
Il y a eu une sortie à l'aven des Jonquilles, pour ouvrir un passage qui a donné 15 mètres de conduits, sans suite. La cavité est considérée comme terminée. Le trou voisin de la Liane a été topographié. Nous sommes remontés au cap des Echarts, pour travailler au trou du bord de la piste, qui reste mince… et au trou proche des Carabes Dorés, qui a été ouvert pour donner un -10 sans suite.
Une belle sortie à la grotte du Mont Aurous a été dédiée pour partie à la photographie de cette jolie cavité – et d'un non moins joli modèle (Stoche devrait mettre des photos de ses œuvres…). L'autre partie (6 personnes) a continué le laborieux creusement de la "boîte à Prout"… avec un soupçon d'air, et une argile plus sèche sur la partie haute du conduit, bref, on n'abandonne pas encore, mais c'est méritoire…
Et puis nous sommes allés dans la vallée de Campan faire grimper nos varappeurs pour atteindre un joli porche et explorer et topoter la grotte qui lui fait suite (une trentaine de mètres).
Et pour finir, installation de sondes au Poudach. Rien d'extraordinaire comme résultats, mais plusieurs cavités finies, des chantiers à continuer… et de beaux souvenirs !