Encore quelques frémissements au TDVB

Aujourd'hui, on était cinq, ou plutôt quatre et demie car je suis sortie plus tôt pour cause de tracasseries gastriques pas très grotto-compatibles. Bref, il y avait Domi, Gounel, Guillaume et Annick... notre parturiente qui a donné ce nom au boyau en cours d'explo. En guise d'explo, macache : même si d'évidence ça continue derrière, après escalade la paroi de droite a calmé les ardeurs, ça nous a paru vraiment trop dangereux (tant pis pour l'air, qui était bien net, faut dire qu'on était en régime d'été aujourd'hui, le trou décoiffait !). A gauche, il faudrait passer au-dessus de blocs fielleux, mais pas d'ancrage possible car le haut de la paroi est pourri. Il était tôt, et j'avais proposé à Gounel de revoir une remontée juste entrevue après le Couroucoucou, qui s'est révélée plus intéressante qu'il ne le pensait ; 30 à 40m de remontée raide, avec pas mal d'air. Laissé équipé, faudra remplacer une corde dynamique par une stat, et suite délicate : un conduit avec trémie suspendue, l'autre à tirer... au-dessus de la corde. Quoiqu'il en soit, mes quatre lascars sont sortis quelque peu regaillardis...