Dornier DO 217 15juin 1944
Nuit du15juin 1944 deux bombardiers Dornier DO217 s’écrasent ce même jour, l’un sur le mont Sacon en Barrousse et l’autre sur le Nistos. Pendant plus de 70 ans on croyait que ces avions étaient venus bombarder le maquis de Nistos ; il s’est avéré grâce aux recherches de Gilles Collavéri que ce n’était pas du tout le bon scénario. En fait il s’agissait de 2 bombardiers de retour d’une mission de bombardement sur la ville de Cherbourg, les bombes qu’ils larguèrent étaient de bombes téléguidées qui firent d’énormes dégats,mais il ne revirent jamais le terrain de Toulouse. Les moyens de radionavigation n’étaient qu’à leur balbutiements. Une dérive de 5 degrés (un vent venant de l’est) les firent dévier plus vers l’ouest. Se croyant sur la plaine ils entreprirent la descente pour percer la couche nuageuse qui ce jour- là couvrait le piémont pyrénéen. La surprise fut totale et de courte durée. Le premier percuta le Mont Sacon, c’est vrai que c’est con. Et le deuxième réussit à passer le col , mais n’évita pas une colline du Nistos. A cette époque le commandement Allemand croyait que ces avion avaient sombré au large de Dunkerque et les équipages portés disparus . A cette époque de trouble, les gens de la Barousse, certainement par peur de représailles, jetèrent les restes dans un profond gouffre du mont Sacon. Quelques pièces avaient été récupéré ci et là et un des moteurs exposé au musée de Luchon. Enfin les historiens permirent enfin d’identifier l’équipage de cet avion (Sukmel, Stoll, Welter et Vetters) ;
J'ajoute la topo du Dol's (merci d'avance) - Stoche
Fred Maksud monta une opération pour récupérer les pièces au fond du gouffre avec l’aide du club d’Airbus et d’un club archéologie et spéléo ainsi que les copains 65 et Jean E et josé F. il y avait aussi le garde du secteur qui nous a montré quelques cavités fort intéressantes. J’arrive avec Jean vers 10h des tentes sont montées et le café est chaud. Le puits a été équipé la veille par Bernard Tourte. Je rejoins l’équipe on discute avion et spéléo avec fred. Puis on s’équipe . dans la discussion j’apprends que c’est un P90 , oups ! on arrive au puits les corde et les poulies bloqueurs sont déjà installés, pour la remontée des sac. Jean reste avec sa copine et repart . c’est le moment de la descente. Après 7 ou 8 fractios j’atteins le fond. Tout le monde creuse sous la direction de Fred et on trouve pas mal de pièces très intéressantes. Ce que l’on recherche avant tout, ce sont des inscriptions sur les pièces d’aluminium. Les petites pièces sont transportées dans des kits ; les grosses pièces seront montées dans les gros sacs. Je commence la remontée, deux cordes ont été installées , pour éviter trop d’attente, et comme les fractios sont décalés et super à passer, tout s’enchaîne à merveille. Bonne petite révision de passage de fractio. A la sortie je pars m’empiffrer une super assiette d’aligot à la saucisse et un bon petit verre de rouge ; je remonte au trou aider à la sortie des gros sacs ; pendant ce temps Luc-Henri Fage filme, j’espère que mes âneries seront coupées au montage . On sort le dernier sac et on déséquipe. Bubu est le dernier à sortir. Bravo pour les organisateurs ; Le soir super cassoulet préparé par le traiteur toulousain. Retour à la maison. TPST 4h. Super jounée avec des gens passionnés et sympathiques;