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ou presque ... Quelques chiffres, topo à 1640 m, dénivellation 106m (nouveau point haut à + 5). Beaucoup d'eau dans le trou, le ruisseau coule bien en surface. L'actif des marionnettes coule à 10 l/s environ et procure une ambiance de grand trou (cascades, embruns), ensuite eau en bas du premier ressaut, actif de 3 l/s venant de l'affluent du losange plus toute l'eau du Couroucoucou et des Djeuns. La nombreuse équipe venue se rafraichir ne regrette pas le voyage. Certains sont venus du lointain Tarn (Claire, Jean-Marie et Alain Calas), d'autres du fin fond des Corbières (Laurent et Jean), d'autres de la Montagne noire (Alain Marty et Marie) et 2 citadins (Gounel et Stoche). Une grosse partie de l'équipe était venue expertiser le trou en vue d'une future manoeuvre de secours en octobre; pendant ce temps Stoche et Marie filaient dans l'esthète ascète faire la topo de l'escalade et la déséquiper. Ca prend un peu plus de temps que prévu (classique!) et les 2 équipes ne se rejoignent que vers 15h. Pendant qu'on grignote les autres s'excitent au fond sur les boyaux terminaux, fantasmant sur le violent courant d'air aspirant (les parois sont séchées sur plusieurs centaines de mètres !). Finalement, après une désob martelante, Gounel s'insinue tel un reptile iguanien dans l'avant dernier boyau. Après une dernière expiration pour vider ses poumons, il franchit le passage et progresse de qqs mètres puis retrouve une belle conduite forcée qu'il parcourt sur 30/40 m. Arrêt sur rien, gros courant d'air. Bingo ! En route pour les 2 km et une belle aventure sous le Bénal ou Crabixa, ou les deux.