Les acrostiches de Tante Marie
Le ridicule ne tuant plus, et après une relecture avisée quoique gentiment narquoise de Stoche et José, je vous livre ce petit acrostiche sur le début de l'explo des Bailleurs (ce sont les écrits d'une petite poétesse d'une dizaine d'années - plus douée que moi ! - qui m'en ont donné l'idée). Merci de votre indulgence (après tout, c'est le blog du club et des amis du club, donc il ne devrait y avoir que des regards amicaux...).
Trou du Vent des Bailleurs, c’est un trou bien nommé :
Rien qu’un petit espace mais un air de taré,
Or ceux qui l’ont trouvé l’avaient mis de côté,
Un simple espoir de trou, qui n’attendait que nous.
Durant le camp d’été, devant l’air exhalé
Une équipe excitée sur l’entrée s’est jetée.
Virtuoses du marteau, acharnés du burin
Et même les ados tirant comme des bourrins
Noria spectaculaire de gamates à vider
Tas de blocs qui augmente, et puis soudain, l’idée !
Désobstruer c’est bien, mais passer c’est divin !
Et ce n’est pas possible, une dalle va choir
Sans qu’on puisse l’ôter, à notre désespoir.
Bredouilles encore, ah non ! Pas question d’abandon.
Allons creuser à gauche, le souffle est aussi bon.
Idée qui fut géniale, car ce fut radical.
Le trou résiste un peu, on creuse encore, ça passe !!!
La troupe est euphorique, pourtant des blocs menacent
Et ça paraît craignos. Mais la folie nous prend,
Un méandre et un puits, c’est de plus en plus grand !
Rameutons les copains, car c’est « arrêt sur rien »
Surfer sur la première, qu’y a-t-il d’aussi bien ?