Bailleurs… de fonds
Pfff, c’est lassant, de la première, toujours de la première, encore de la première !!!
Encore un week-end fructueux, avec le luxe d’un hébergement sur place en gîte… L’équipe : Stoche, Marie, Gounel, Guillaume, Annick et Guston, renforcée par Jocelyn (un habitué, déjà) et son pote Lionel. Au programme du premier jour, topo comme d’hab, avec d’abord une suite de l’affluent de l’Esthète Ascète (30m, arrêt sur belle escalade à faire ; l’affluent remonte jusque vers… -10). Fin équipement puits du Grigri : fond bouché, avec au fond d’une descente argileuse le niveau -100 de nouveau, les conduits latéraux queutent (topo, déséquipement). En bas du Couroucoucou, début de l’escalade vers le tube, à continuer avec une dynamique plus longue ; désob juste à côté d’un départ descendant, qui donne sur 30/40 m de jolis tubes, quelques concrétions… et un nouveau siphon. C’est du côté des jeunes (Lionel et Jocelyn) qu’il faut chercher la plus grisante explo, qu’ils ont ô combien méritée : 3 séries de microcharges pour venir à bout du fond du long boyau au terminus du Tuboloir, équipement d’un puits de près de 30m avec un purgeage monstrueux, pour arriver sur un miroir de faille splendide, un marbre très clair veiné par endroits par des séries de stries bleutées… Le corollaire d’un si beau miroir, c’est un fond de blocs, avec des départs argilo-fielleux dessous – à voir une autre fois. Les perspectives de ce côté : la remontée d’arrivées sous le puits, face au miroir, avec une escalade commencée vaillamment par les jeunes dès ce dimanche.
J'ajoute la topo, 1 300m de développement pour le moment et il y a encore des perspectives.
Les autres, après 11h sous terre la veille, s’en sont tenus à des ambitions moindres, quoique louables : bel agrandissement de l’entrée, ouverture d’un accès direct en dessous – mais à sécuriser, remontée sur pas grand-chose de l’extrême amont de la Luette, et enfin confirmation par jonction physique de l'absence de conduit intermédiaire entre le haut de l'escalade des Quincailleurs et le supérieur aval de la Luette. N'oublions pas le luxe suprême dès samedi soir de la topo en live sur l’ordi de Christophe… A lui de commenter cette partie-là. Elle est pas belle, la vie ?