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Spéléo Corbières Minervois
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21 avril 2008

Escalade du 12 avril

Résultats transmis par Patrick Géa
Crevés ! C’est ce que nous sommes avant de pénétrer dans l’aven pour la seconde séance d’escalade. Nous souffrons tous les deux d’un manque de sommeil notable…
Les premiers gestes sont maladroits mais les automatismes reviennent rapidement dans la belle succession de verticales. Nous atteignons la salle des 12 Apôtres en vingt minutes.
Je monte aussitôt examiner la suite du programme. Du point atteint un mois plus tôt, j’avise un passage en bon rocher le long de la paroi du vaste vide, qui m’avait échappé la fois dernière.
Patrick me rejoint en installant la statique de 35 m que nous avons descendu pour libérer la corde existante.
Une demi-heure me permet de gagner en libre sept mètres en hauteur en plantant quatre points d’assurance. Je prends pied sur un palier terreux, à + 35 m du bas du puits. Sur ma droite, une cheminée latérale, propre et luisante, attire mon regard. Au-dessus de moi, le passage principal monte jusqu’à l’amorce d’un vague conduit horizontal perché quatre mètres plus haut.
En pleine confiance, je me désencorde et me débarrasse du lourd matos et atteint facilement le niveau supérieur par une opposition face au vide. Grrr…isant !
Après avoir fait tomber une lame douteuse, nous équipons la voie avant de nous intéresser à la galerie… qui devient boyau au bout de cinq mètres. Guère inspiré, mon compagnon me laisse aller reconnaître le passage. J’avance horizontalement de dix mètres en rampant sur le côté dans une petite fissure râpeuse, taillée pour anorexique confirmé. Je me relève dans la fracture originelle, haute d’une dizaine de mètres pour 60-80 cm de large. J’en visite l’amont qui se pince à l’aplomb du début du boyau. Aucun courant d’air n’est sensible.
À l’opposé, nous avançons de vingt-cinq mètres dans la faille qui plonge avec un angle de 15-20 degrés. L’extrémité est colmatée mais un passage supérieur est pénétrable quelques mètres plus haut. Nous le laissons pour la prochaine fois…
Au retour, Patrick remet en place la statique de 55 m du SCM dont le bout s’arrête à deux mètres du fond. Remplaçant un double amarrage par un simple, je parviens à gagner la longueur nécessaire.
Nous entreposons la nouille de 35 m avant d’entamer la remontée. TPST = 5 heures

Remarque : Dans le grand puits, une grande cheminée est visible au centre de la paroi occidentale, à + 15 m du palier terreux et décalée d’une dizaine de mètres de la voie d’escalade. Elle sera l’objectif de la prochaine descente, prévue le samedi 26 avril.

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